Voilà maintenant sept mois que mon périple du dressing nouveau a commencé. Et six mois que ma silhouette trône fièrement sur la porte de mon placard.
À force de la voir, de lui passer devant, de la contempler du fond de mon lit, je commence à m’y faire. Un peu. Cette silhouette là, c’est moi ! Six mois… et je commence doucement à l’intégrer dans l’image que je me fais de moi-même.
Je me fais à l’idée.
Par contre…
Par contre, dans la pratique, à l’heure de choisir la tenue du jour, il est clair que la révélation n’est pas encore là ! Le passage de la théorie à la pratique se fait attendre.
Peut-être est-ce normal ? L’esprit humain n’aime pas les grands chambardements. Il a besoin d’avancer un pas après l’autre.
Au début de mon périple, je me suis beaucoup intéressée aux couleurs (j’y reviendrai dans un prochain post). C’était plutôt marrant comme étape. Pas forcement simple, mais marrant.
En parallèle, les photos m’ont poussée vers le maquillage beaucoup plus surement que n’importe quoi d’autre avant ça. Là aussi, je dois dire que je me suis plutôt bien amusée.
Mais, aujourd’hui, ce sont mes formes qui me rattrapent. Pas que je ne les aime pas… plutôt que manifestement je ne les connais pas. Le regard extérieur que m’offre la photo est implacable !
Séance après séance, le message s’imprime - de force - dans ma caboche comme à grand coup de marteau : tu ne te vois pas telle que tu es ! Tu ne t’habilles pas en accord avec la réalité de ton corps !
Aïe ! Oui, bon ben ça va là ! Lâche-moi un peu !!
Il me tarde que le temps de l’apprentissage prenne fin, que mon esprit ait enfin digéré tout ça et que les nouveaux réflexes vestimentaires s’installent.
Il me tarde que le jeu retrouve toute sa fougue…
+ Le début de ma saga « penderie me voilà »
+ Ma silhouette sur mon placard